Revue de presse 21 octobre 2006

Publié le par Le Parti Radical en Meuse

L'Est Républicain - Samedi 21 Octobre 2006

 

Tournée des chantiers de rénovation urbaine de l'agglomération nancéienne, hier, par le ministre Jean-Louis Borloo. Et inauguration de la Maison de l'emploi.

Une nuée de costumes-cravates, qu'on croise très rarement dans les quartiers dits « sensibles » de l'agglomération nancéienne, s'est soudainement déversée, hier matin, entre les immeubles de la Californie à Jarville. Une nuée venue tout exprès escorter le ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement en visite à Nancy, en tournée d'inspection des projets de rénovation urbaine de l'agglo.

 

Comme s'il voulait vérifier de visu si les dépenses sociales seront bien mises à profit. D'autant que l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, que Jean-Louis Borloo préside, votera dans quelques jours l'attribution d'une enveloppe de 137 M€ pour sa participation financière aux différents projets de la CUGN.   

 

« L'importance de vivre ensemble »  

 

A la Californie, dans l'école Calmette-Guérin où étaient exposées des affiches détaillant la requalification immobilière de la Cali, le ministre n'a pas lésiné sur les poignées de main, distribuées chaleureusement avec les gens du cru, émus et heureux d'avoir vu, chez eux et pour la première fois, un ministre en chair et en os. Jean-Louis Borloo aurait bien aimé encore discuter de « mixité sociale, de l'importance de vivre ensemble, de partager, d'échanger, de se toucher » avec une poignée de Jarvilloises si André Rossinot ne l'avait pas pressé « Allez, Jean-Louis, on y va ! » pour respecter un emploi du temps très minuté.  

 

Après un petit détour à l'Atelier de Jarville (un espace de rencontre à la disposition de tous les habitants de la commune), direction la salle des fêtes de Vandoeuvre pour, là encore, parcourir l'exposition présentant le projet de rénovation de la deuxième ville du département.   

 

Les « erreurs » du passé  

 

Visite attentive, mais silencieuse du ministre. A l'écoute des prises de paroles des acteurs politiques du Grand-Nancy qui commençaient souvent par des « Mon cher » ou « Cher Jean-Louis ».  

 

Une familiarité qui veut épater la population, mais qui a l'avantage de dépoussiérer les discours de propos pompeux et flatteurs. Ce n'était justement pas le cas hier. Non il s'agissait vraiment de démontrer que le plan Borloo avait ici des applications concrètes et d'envergure.  

 

Le ministre s'est d'ailleurs félicité de voir « les erreurs » du passé corrigées. Quelques mots rapides pour encore dire son encouragement à « réparer pour faire de cette agglomération de Nancy un beau territoire ».  

 

Un territoire pour lequel André Rossinot a détaillé les chiffres de l'habitat social : 1.900 logements démolis, 1.800 reconstruits, une production de 3.300 logements sociaux sur l'agglomération. Enumérant encore les réhabilitations du parc privé et les autres réalisations à venir jusqu'en 2010. « Jamais notre pays d'après-guerre n'a fait un effort aussi important dans le logement privé, social et d'accession à la propriété » a-t-il souligné.  

 

De ce qu'il a vu et entendu hier matin à Jarville et à Vandoeuvre, « c'est un formidable réconfort », avouait Jean-Louis Borloo, persuadé « que, dans ces quartiers, se joue une partie de l'avenir du pays ».

 

 

 

Le Républicain Lorrain, Samedi le 21 Octobre 2006   

 

Venu en Lorraine parler rénovation urbaine et insertion par l'économique, le ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement a inauguré à Nancy la maison de l'emploi, qui donne corps à son concept de décloisonnement des services d'accompagnement vers la vie professionnelle.  

 

Ce sera probablement la trace principale que Jean-Louis Borloo laissera de son passage dans ce gouvernement. Une de celles qui demeurent mais dont son ministère, qui fêtera son centenaire la semaine prochaine, ne fait pourtant pas collection. La maison de l'emploi inaugurée hier à Nancy est l'une de 80 structures identiques ouvertes ou prêtes à fonctionner en France aujourd'hui, sur les 300 prévues d'ici à fin 2007.

Mesure-phare du plan de cohésion sociale, les maisons de l'emploi permettent de "décloisonner les parcours d'insertion professionnelle>. Pour cela, un guichet unique permet de conjuguer "simplement> les talents de l'Assédic, l'ANPE, l'AFPA, des plans d'insertion par l'économique, des écoles de la deuxième chance et des missions locales. Et l'agglomération nancéienne a été pionnière pour donner ainsi corps au concept imaginé par Jean-Louis Borloo. "C'est un processus profondément humain, qui met les personnes au coeur de la société>, a commenté le maire de Nancy André Rossinot.
But: permettre à un millier de personnes supplémentaires, par rapport à la performance réalisée séparément par chaque institution, d'être accompagnées chaque année dans des conditions optimales. "C'est une très belle matinée>, a sobrement indiqué Jean-Louis Borloo hier, après être allé à la rencontre des fonctionnaires, agents publics, salariés du privé et associatifs réunis dans cette maison.  
  

 

Le Républicain Lorrain, Samedi le 21 Octobre 2006   

 

C'est à la fois un espoir et une première: sur la demande d'André Rossinot, maire de Nancy et président de la communauté urbaine, Jean-Louis Borloo a donné hier son accord pour une expérimentation à Nancy de cogestion du dossier des logements étudiants entre ministères, CNOUS et agglomération.  

 

Le ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement a signé hier la charte de la diversité de la maison de l'emploi du Grand Nancy: un document par lequel 28 entreprises de la région - dont quelques poids lourds parmi lesquels BNP Paribas, EDF, Adecco, Auchan, Cora, etc. - s'engagent dans leur recrutement à être attentifs à refléter la diversité de notre société. Une pierre de plus à l'édifice de lutte contre les discriminations.    

 

Le Républicain Lorrain, Samedi le 21 Octobre 2006   

 

Rénovation urbaine: "La décennie de la réparation  

 

Démolitions, reconstructions... la rénovation urbaine a pour ambition de réconcilier l'urbain et l'humain. Exemple à Jarville et Vandoeuvre.

La rénovation urbaine est un des fondements du projet de cohésion sociale défendu par Jean-Louis Borloo. Hier matin, à Jarville puis à Vandoeuvre, le ministre a pu apprécier à quel point, ici, on avait rondement mené l'affaire.
Le Grand Nancy mène, avec l'Agence Nationale pour la Rénovation de l'Habitat, un projet de rénovation sur sept sites, concernant 40 000 habitants et d'un coût de 463 MEur. André Rossinot a été un des premiers à s'engager dans cette démarche. "Le ministre est là pour sentir, s'imprégner, il enregistre tout> indique un de ses collaborateurs. Ce grand chantier enthousiasme le ministre, qui jette une pierre dans le jardin de la gauche: "Savez-vous quelle a été l'année noire du logement social? C'était 1999: 38 000 logements construits pour toute la France. Cette année, on en est à 98 000!>, lance-t-il.
Une nouvelle "Californie" se dessine à Jarville. "Ici, c'est l'humain qui prime, indique le maire André Bailly. On veut améliorer les conditions de vie des gens, qu'ils se rencontrent, que les quartiers se réconcilient >.  

 

Ce sacré canal  

En plus de la démolition de 300 logements sociaux, la réhabilitation de 723 autres, la construction d'une place, et celle d'une passerelle pour "franchir ce sacré canal de la Meurthe, obstacle physique autant que dans les têtes à l'intégration du quartier dans la commune.
A la "Cali", ce sont 58 millions d'euros qui sont investis. Un peu plus loin, c'est l'exposition réalisée avec des moyens technologiquement sophistiqués qui séduit le ministre. On y projette une vision en "3 D-temps réel" de Vandoeuvre. Ici, la moitié de la population habite dans du collectif. Françoise Nicolas montre comment la ville s'aère, s'embellit, devient plus sûre. 55 MEur sont injectés sur la commune: des barres disparaissent, on travaille sur le commercial, les espaces verts. Jean-Louis Borloo approuve, questionne. "Il faut effacer quelques erreurs. On vit la décennie de la réparation d'une époque où on contruisait des bâtiments comme on faisait des autoroutes... "  

 

 

L'Est Républicain - Samedi 21 Octobre 2006

Les minutes vandopériennes du ministre  

 

Visite au pas de charge de l'expo « Ma ville demain », hier matin, pour Jean-Louis Borloo, en présence du ban et de l'arrière-ban des élus de la cité.
Quand un ministre mène le bal, ça déménage. Il n'a pas fallu plus de quelques minutes à Jean-Louis Borloo pour arriver... de la Californie à Vandoeuvre. Et en plus par le pont de Kehl ! Avec près de dix minutes d'avance, il est donc accueilli devant la salle des fêtes par Françoise Nicolas, maire, François Muller, premier adjoint, le ministre de l'Emploi, du Logement et de la Cohésion sociale. Mais pour cet intermède vandopérien, c'est plutôt le ministre de la Ville au sens large qui est sollicité, tandis que le train des élus de 9 h 40 s'engouffre dans le long couloir menant à l'expo.  

 

Mme le maire, après que les élus, André Rossinot en tête, et le préfet Claude Baland se sont munis d'audio-guides, amène la compagnie sous les arceaux relatant les six thèmes du jour : le logement à Vandoeuvre, le coeur de ville, l'aménagement des quartiers, les équipements municipaux, l'économie, l'emploi et la formation et les services à la personne. « Venez sous les arches ! » les invite-t-elle. Arche d'alliance sans doute, entre les deux co-présidents du Parti radical ! Et pas encore l'arche de Noé de l'animal politique cher à Aristote, bien que De Gaulle ait dit « après moi, le déluge » ou quelque chose comme ça.  

 

La suite ministérielle se prête volontiers à cet exercice instructif à entendre, mais curieux à voir, la tête penchée sur l'audio-guide : on jurerait qu'on les appelle sur de vieux téléphones portables, ou qu'ils se font les pattes au rasoir électrique ! Françoise Nicolas détaille la ZFU ici, la médiathèque là, puis les « cinq arobases », témoignant que la ville, multipliant les initiatives sur internet et l'informatique pour tous est devenue une cyber-cité : « On est très fiers de notre cyberbase ! »  

 

En 3 D  

 

Puis tout le monde grimpe sur la scène où la démo en 3 D montre la Vandoeuvre du futur, qui comme l'Eve de Villiers de L'Isle-Adam, (sûrement pas du Puy-du-Fou) a des charmes encore virtuels, mais si proches ! « Le boulevard de l'Europe coupe la ville en deux », explique le maire au ministre qui hoche la tête. C'est vrai que l'Europe coupe la vie politique en deux aussi ! Elle parle brièvement du pont de Kehl et voilà que l'opérateur très impressionné commence à accélérer en manoeuvrant la souris. « Ne stresse pas ! » lui lance le maire, alors qu'on aborde le parc Richard-Pouille à 80 à l'heure au moins. On ralentit sous les frondaisons.  

 

Françoise Nicolas parle de la ville « tenue à bout de bras » à son arrivée en 1995, et qu'il faut « changer pour en faire une vraie ville ».  

 

Mais il y a encore du boulot pour y arriver. « On a besoin de votre aide pour réhabiliter les Nations, la tour et le centre commercial. » Elle parle aussi de la destruction des barres, de l'aménagement des autres et tente d'utiliser un mot bien technocratique, mais qu'elle n'arrive pas à prononcer (c'est tout à son honneur) : « ré-si-den-tia-li-sa-tion » ! On cite là le seul Jean-Louis Borloo qui est arrivé à le dire sans se tromper et à haute voix (un ministre, c'est ça aussi).

L'assemblée descend de la scène. Un arrêt devant le cadastre vandopérien de 1812, puis le ministre se fend d'une jolie dédicace sur le livre d'or de la ville dont voici la teneur : « Quel incroyable projet, quelle force émane de vous, quelle tendresse irradiante, bravo à vous et à toute votre équipe ! » Tout à l'heure, après les brefs discours, M. Nicolas est venu à l'invitation de Madame serrer la main du ministre en lui disant : « Je profite de la chaleur et de la tendresse », l'air mi-figue mi-raisin, et un peu moqueur. A notre avis, il avait lu la dédicace.   

 

La réparation  

 

Jean-Louis Borloo, plus sérieusement, avait quelques instants plus tôt en réponse aux deux brefs discours de Patricia Burckhart et Françoise Nicolas (« Des femmes aux manettes, c'est formidable... mais pas partout, hein ! ») expliqué en préalable qu'il aurait aimé faire une balade dans la Vandoeuvre en (vraie) trois dimensions, puis évoqué sa volonté d'une « société décloisonnée » avant de vanter « la puissance hospitalière » vandopérienne... « la cohérence de la ville » dans sa volonté de dédensifier et de réaménager....  

 

Face aux erreurs du passé, il parle de l'actuelle « décennie de la réparation », faisant ainsi allusion aux objectifs de l'ANRU. « Auparavant, on faisait du logement comme on faisait des autoroutes. Désormais, on fait de l'habitat ».  

 

Il ne restait plus alors qu'à s'engouffrer à nouveau dans les voitures, non sans un dernier tour d'expo aux côtés des loupiots du CM1 de l'école Brossolette. La classe de Mme Bucquet n'imaginait pas se retrouver avec un collègue si sympa que ce ministre, puisqu'André Rossinot avait assumé un autre rôle : « Je suis votre professeur ! » venait-il de dire aux mômes ébahis, le doigt en l'air.    

 

Le Républicain Lorrain, Vendredi le 20 Octobre 2006

Le parti radical séduit dans le département. Les nouveaux adhérents ne cessent de gonfler les effectifs de la formation coprésidée par André Rossinot, le maire de Nancy. Depuis le début de l'année, ils sont plus d'une centaine à avoir rejoint le parti associé de l'UMP. Mireille Gazin, la présidente départementale, et son équipe ont prévu une réception à la brasserie de la Pépinière, demain matin, pour les accueillir. Le parti radical compterait quatre à cinq cents adhérents en Meurthe-et-Moselle. Ils vont être amenés à réfléchir au cours des prochains mois : les sept grands chapitres du projet définis par la formation politique seront présentés au cours de sept réunions hebdomadaires. La première d'entre elles aura lieu à la mairie de Maxéville, le 19 octobre, de 19 h 30 à 21 h, et sera consacrée à la nouvelle laïcité.L'un des chapitres évoqués sera l'écologie. Les radicaux ont tenu une convention régionale lundi soir à Montigny-lès-Metz, en présence de Serge Lepeltier, ancien ministre de l'Environnement. Près de deux cents personnes étaient venues, certaines par amitié, comme le maire UMP de Woippy, François Grosdidier. Les débats ont porté sur le ferroutage ou les agro-carburants : difficile à mettre en place, ils seraient des réponses insuffisantes aux problèmes : « il n'y a pas d'autres solutions que des restrictions personnelles », en conclut Mireille Gazin.René Mangin, ancien conseiller municipal de Vandoeuvre, ne sera pas là aujourd'hui pour accueillir Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, mais il lui a adressé sa question par un courrier daté du 17 octobre. Le conseiller régional et général s'inquiète du projet de démolition du pont de Kehl au centre de la ville. Celui-ci permet d'enjamber le boulevard de l'Europe, voie très passante. La disparition de ce « lien pratique » inquiète René Mangin, qui pose au-delà la question du centre ville dans un endroit éclaté comme Vandoeuvre, ville urbanisée récemment. « Pourquoi ne pas y réfléchir et intégrer ces problématiques dans un projet global sur l'ensemble de la ville ? », demande-t-il. Jean-Louis Borloo doit visiter l'exposition Ma ville demain, relatant le grand projet de ville sur Vandoeuvre. 

Publié dans Revue de Presse

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